Le sprint final !

Après les litres de café ingérés, place aux multiples repas de fêtes... à commencer par le lunch ce midi - merci pour toutes ces douceurs !

On y est presque !

On boucle les derniers dossiers, et on pourra enfin penser aux festivités et rejoindre - pour ma part - les retardataires dans les grands magasins...

C'est une véritable épidémie !!!!!

Mais oui ! Ce matin je fais mon petit tour des blogues de chacun et chacune et que constatai-je? Que la plupart d'entre nous sommes au bord de la crise de nerf ! Et le sondage de Fanny nous conforte bien dans cette idée...

Mais quel est le remède mes amis? Des vitamines, des nuits de 8h pour reprendre des forces, et 1h de sport par jour pour faire sortir toutes les mauvaises ondes et autres esprits de la négativité?

Hum. Hum. J'en suis à mon troisième litre de café du weekend, mes nuits sont plus blanches qu'étoilées, et je fais fuir les mauvaises ondes en dévorant chocolats et autres sucreries qui sont de mise en cette période festive !
Ah ces bonnes résolutions si difficiles à tenir... ! Mais le tableau est loin d'être noir, on avance et on y arrivera !

Contextualisation, didactisation...

... organisation !
Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut faire demain... Ah procrastination quand tu nous tiens !

Alors, on a commencé doucement avec la mise en page de notre blog collectif.
De nouvelles couleurs, une nouvelle mise en page et la création d'onglets. Et on est plutôt fières du résultat : épuré, doux, apaisant.

Une des étapes les plus délicates maintenant - la didactisation de nos ressources.
On sait à peu près ce que chacune doit faire, on s'est partagé nos données, avec chacune une idée pour les transformer en activités.

La vraie difficulté - à mon humble avis - est de ne pas se disperser... essayer de se concentrer sur une ou deux activité(s) pour pouvoir l'exploiter au maximum dans le laps de temps qui nous reste.
Qu'en pensez-vous? Êtes-vous comme l'a si bien décrit Thibaud, entourés de feuilles qui s'accumulent tout autour de vous?

Et toi, tu viens d'où ?

Petit passage de ma vidéo que j'aime beaucoup, un petit échange personnel au détour de deux thèmes abordés...

Vidéo modifiée type BD

Et si on faisait le point?

Et c'est encore mieux de le faire en video... eh bien c'est qu'on deviendrait presque addict à toutes ces trouvailles que je me plait à qualifier de "technologique" !

De l'Audio en veux tu, en voilà !

Vite ! Vite ! Cliquez sur le titre de ce nouveau post, il vous conduira au coeur de la fabrique de savons...

Dans cette oeuvre technologique, un cours extrait de notre échange avec notre artisan aux savons.
Il nous parle de la variété des produits offerts par la savonnerie FORTE.

Merci à Isa pour son aide technique !

Alors... si je fais ça, ah mais on peut faire comme ça aussi...

Une matinée productive - si, si, c'est vrai !
Le fruit de notre travail collectif is born : Artisan'Aix !

On a kidnappé Mr Claude pour qu'il nous apporte ses lumières de maître du multimedia... bingo. banco. On a tout comprendu.
Maintenant on est capable de découper une video ou un fichier audio en plusieurs petits extraits - wahouuu - à partir d'un mac, si ça vous intéresse on peut vous montrer :)

Allez, y'a plus qu'à...

Premiers sentiments ethnologues…

À la lecture des blogues des uns et des autres, je commence à y voir un peu plus clair...
On semble partager les mêmes choses - on tatonne, on y va et on improvise !
Le contact avec l'autre, c'est la clef du succès... ce n'est pas toujours facile - mais les difficultés font partie du jeu ma pauvre Lucette !

L’écriture permet de faire passer tant de choses…

Certains écrits/récits nous plonge au milieu d’un quartier, d’un marché ou d’une place - on peut sentir les odeurs, ressentir l’atmosphère, l'ambiance... c’est envoutant !

C'est un plaisir de vous lire, merci !

L'envers du décor...

En flânant dans le marché, mon regard c’est arrêté sur ce qui se passe derrière les stands...





C’est un peu comme découvrir une montagne de trésors… des objets encore emballés et dont on ne devine que les formes… des papiers journaux encore fraichement utilisés pour en protéger d'autres...
Un bazard à nos yeux, mais certainement une organisation bien pensée par les artisans - tout est certainement calculé à l'objet près pour que tout rentre dans le camion.

La fine équipe au complet !

En avant !

Manteau en peau d’ethnologue enfilé, appareil haute technologie en main, et mon plus beau sourire figé pour charmer les artisans… et je retrouve mes compères pour faire le marché !
Annick n'a malheureusement pas pu être de la partie, nous y retournerons avec elle.

10h, rendez-vous devant l'Office du tourisme.
"Eh les filles, pourquoi ya pas de marché sur le cours Mirabeau comme c'était prévu?!"
Petit vent de panique - gloups.
Petit flash dans le futur : "Mais m'sieu Springer y'avait pas de marché ! Il a disparu..."

No worries, il a pas disparu le marché du cours, c'est juste qu'il a lieu le dimanche après-midi.
Hum. Sauf que le dimanche j'ai équitation, Isa a yoga et Yanli a ping-pong.
Et puis on est là et motivées !

C'est notre jour de chance !
Le samedi matin c'est le marché des brocanteurs sur la place du palais de justice, peut être que parmi tout ce petit monde nous trouverons des artisans...
Bingo.

Notre première victime a souhaité ne pas être filmée, nous allons essayer de retranscrire l’essentiel de notre échange.
C'est dommage, elle était ravie et si enthousiaste de pouvoir partager son expérience et sa passion avec nous !
Une belle rencontre, un beau moment de partage.

On continue. On passe plusieurs stands de brocanteurs.
Ah ! Un stand de sculptures de marbres...
"Tu es certaine que c'est un artisan ?" - il y avait des cigales provençales... je me méfie des cigales provençales...
"Ben oui c'est marqué sur la petite pancarte !"
Ni une, ni deux, nous voilà embarquées dans une grande conversation avec un monsieur intéressant et intéressé.

"Eh mais tu es une star !"
C'est le marchand de savon d'en face.
Voici notre troisième victime - mouahahah.

Marcher, marchait, marché ?

Nous pouvons sans aucun doute placer le marché aux côtés de la baguette, du béret et de la marinière, dans le top 5 des clichés décernés à la France.

Nos petits et grands marchés, so charming, font notre bonheur mais aussi celui de nombreux touristes. Les fruits et légumes y ont l'air toujours plus frais, toujours plus colorés, les bijoux et autres créations toujours plus originaux !

Allez au marché ce n'est pas seulement remplir son panier de bon produits frais, c'est aussi une aventure avec l'autre. La majorité des commerçants sont là pour nous conseiller, nous renseigner, nous raconter des petites anecdotes... on créer un certain lien et on fini par revenir chaque samedi matin acheter notre saucisson chez Jean, notre fromage de chèvre chez Marc et nos châles et autres fantaisies au stand de Françoise.

Allons donc au marché !

Tadam - roulements de tambour - et c'est le marché artisanal d'Aix-en-Provence qui l'emporte !
Nous voulions garder un pied dans l'art tout en recadrant notre projet dans de l’ethno’ !

Premier rendez-vous sur le terrain avec mes 3 acolytes prévu samedi matin.
Alors préparez vos plus beaux sourires, les ethnologues sont de sortie !

"Juste une mise au point"

Que de rebondissements mercredi dernier !
Petite réunion pour faire le point sur notre projet, et - halas ! - nous sommes à cote de la plaque...
Une mise au point était nécessaire pour mieux cerner ce fameux projet ethnologue.

Et c'est quoi donc, me dira-t-on??

Eh bien, ce qui est sur c'est que la frontière avec le journalisme est très fine et, par conséquent, très perturbante et même frustrante.
Etre sur le terrain, aller à la rencontre des gens, être curieux et à l'écoute du monde qui nous entoure… ce sont autant de qualités partagées par un journaliste et un ethnologue.
Cependant...
Un journaliste va préparer son travail, il va écrire une liste de question pour un entretien, il va faire des recherches sur le quartier dans lequel il va mener son investigation, et cætera.
Un ethnologue va se laisser porter... le mot maitre serait peut être "improvisation" !
Armé de son appareil photo ou de sa camera, il va aller vers les autres, engager une conversation, et ce le plus naturellement possible - comme on ferait dans la vie de tous les jours.

C'est comme ça que je vois le schmilblick et j'espère être dans la bonne voie...

Amis bloggers partagez vos pensées !

Dare-d'art?

Oye Oye braves gens !

Et si je sortais de ma bulle d'anglofolie - déjà bien présente dans ma vie - et que je me retournais vers un autre univers... celui d'Annick, l'Art - avec un grand A, ou pas (?) !
Je connais une artiste Marseillaise qui fait un travail remarquable - m'enfin l'art est subjectif, uh?! 

Petit intermède.

Après une première discusion avec notre groupe fraichement formé - Yanli, Isabelle, Annick et moi-même - un premier brainstorming, voilà ce qu'il en est et ce qui nous intéresse :
Découvrir un artiste : pourquoi il a choisit cette voie? Est-ce qu'il peut vivre grâce à son art? L'influence de la société sur son art? La location de son atelier? Quel est son message subliminal?
Et caetera.

Et nous partons, allez viens ! Allez viens !

Entreprendre un "voyage immobile" près de chez nous au cours duquel nous partirions à la découverte de nos voisins, de leurs us et coutumes, leurs cultures, leurs langues...
Appareil photo en main, petit carnet de note en poche et surtout, surtout, les yeux et les oreilles grand ouverts, allons-y !

Je suis une anglofolle, voyagofolle et baroudofolle.
Aix-en-Provence est une ville qui attire énormement le public anglophone.
Alors je me disais que peut être il serait possible d'allier mon anglofolie, Aix-en-Provence et mon projet ethnologue... comment ça me dira-t-on?
Aix offre de nombreux bars, magasins, restaurants qui s'inspirent clairement des cultures Britanniques et Américaines - bagel store, cupcake store, The Bulldog, entre autres.
Il serait intéressant d'observer quelle est leur clientèle, comment les anglophones réagissent quand ils découvrent ces endroits, comment ils sont accueillis, les interactions sociales...

"Le CRCE... euh CERC?" Mais c'est quoi t'ess le CECR?!

Plurilinguisme, approche actionnelle, tâches... mais c'est quoi ce charabia?

Imaginez... 

Si nous devions construire une Tour de Babel européenne...

Nous aurions une belle équipe d'architectes, d'ouvriers, de décorateurs d'intérieur et autres corps de métiers, venus des quatre coins de l'Europe - des anglais, des Finlandais, des Allemands, des Espagnols, des Grecs, et caetera. 
Autant de langues que de cultures rassemblées autour de ce projet commun.
Le but du jeu?
Faire en sorte que ce mélange de langues et de personnalités, en contact quotidien les unes avec les autres, ne constitue pas un obstacle.
C'est l'idée d'un projet collectif mené par des acteurs autonomes qui vont déployer toutes sortes de stratégies pour pouvoir communiquer et mener à bien les tâches qui leur sont distribuées.

Et, pour que ces stratégies soient reellement efficaces, le rôle de l'enseignant ne sera pas d'imposer une vérité linguistique venue d'en haut, mais d'accompagner ses apprenants dans cet apprentissage. Les apprenants vont apprendre à s'exprimer dans une nouvelle langue certes - perspective linguistique -  mais aussi à interagir avec autrui - dans une perspective sociale et interculturelle.

De ce point de vue, si Babel était une malédiction, le CECR en fait un enjeu politique et culturel : vive le plurilinguisme !

Yo espère che es ist clear !