samedi 30 octobre 2010

"Juste une mise au point"

Que de rebondissements mercredi dernier !
Petite réunion pour faire le point sur notre projet, et - halas ! - nous sommes à cote de la plaque...
Une mise au point était nécessaire pour mieux cerner ce fameux projet ethnologue.

Et c'est quoi donc, me dira-t-on??

Eh bien, ce qui est sur c'est que la frontière avec le journalisme est très fine et, par conséquent, très perturbante et même frustrante.
Etre sur le terrain, aller à la rencontre des gens, être curieux et à l'écoute du monde qui nous entoure… ce sont autant de qualités partagées par un journaliste et un ethnologue.
Cependant...
Un journaliste va préparer son travail, il va écrire une liste de question pour un entretien, il va faire des recherches sur le quartier dans lequel il va mener son investigation, et cætera.
Un ethnologue va se laisser porter... le mot maitre serait peut être "improvisation" !
Armé de son appareil photo ou de sa camera, il va aller vers les autres, engager une conversation, et ce le plus naturellement possible - comme on ferait dans la vie de tous les jours.

C'est comme ça que je vois le schmilblick et j'espère être dans la bonne voie...

Amis bloggers partagez vos pensées !

mercredi 13 octobre 2010

Dare-d'art?

Oye Oye braves gens !

Et si je sortais de ma bulle d'anglofolie - déjà bien présente dans ma vie - et que je me retournais vers un autre univers... celui d'Annick, l'Art - avec un grand A, ou pas (?) !
Je connais une artiste Marseillaise qui fait un travail remarquable - m'enfin l'art est subjectif, uh?! 

Petit intermède.

Après une première discusion avec notre groupe fraichement formé - Yanli, Isabelle, Annick et moi-même - un premier brainstorming, voilà ce qu'il en est et ce qui nous intéresse :
Découvrir un artiste : pourquoi il a choisit cette voie? Est-ce qu'il peut vivre grâce à son art? L'influence de la société sur son art? La location de son atelier? Quel est son message subliminal?
Et caetera.

mercredi 6 octobre 2010

Et nous partons, allez viens ! Allez viens !

Entreprendre un "voyage immobile" près de chez nous au cours duquel nous partirions à la découverte de nos voisins, de leurs us et coutumes, leurs cultures, leurs langues...
Appareil photo en main, petit carnet de note en poche et surtout, surtout, les yeux et les oreilles grand ouverts, allons-y !

Je suis une anglofolle, voyagofolle et baroudofolle.
Aix-en-Provence est une ville qui attire énormement le public anglophone.
Alors je me disais que peut être il serait possible d'allier mon anglofolie, Aix-en-Provence et mon projet ethnologue... comment ça me dira-t-on?
Aix offre de nombreux bars, magasins, restaurants qui s'inspirent clairement des cultures Britanniques et Américaines - bagel store, cupcake store, The Bulldog, entre autres.
Il serait intéressant d'observer quelle est leur clientèle, comment les anglophones réagissent quand ils découvrent ces endroits, comment ils sont accueillis, les interactions sociales...

"Le CRCE... euh CERC?" Mais c'est quoi t'ess le CECR?!

Plurilinguisme, approche actionnelle, tâches... mais c'est quoi ce charabia?

Imaginez... 

Si nous devions construire une Tour de Babel européenne...

Nous aurions une belle équipe d'architectes, d'ouvriers, de décorateurs d'intérieur et autres corps de métiers, venus des quatre coins de l'Europe - des anglais, des Finlandais, des Allemands, des Espagnols, des Grecs, et caetera. 
Autant de langues que de cultures rassemblées autour de ce projet commun.
Le but du jeu?
Faire en sorte que ce mélange de langues et de personnalités, en contact quotidien les unes avec les autres, ne constitue pas un obstacle.
C'est l'idée d'un projet collectif mené par des acteurs autonomes qui vont déployer toutes sortes de stratégies pour pouvoir communiquer et mener à bien les tâches qui leur sont distribuées.

Et, pour que ces stratégies soient reellement efficaces, le rôle de l'enseignant ne sera pas d'imposer une vérité linguistique venue d'en haut, mais d'accompagner ses apprenants dans cet apprentissage. Les apprenants vont apprendre à s'exprimer dans une nouvelle langue certes - perspective linguistique -  mais aussi à interagir avec autrui - dans une perspective sociale et interculturelle.

De ce point de vue, si Babel était une malédiction, le CECR en fait un enjeu politique et culturel : vive le plurilinguisme !

Yo espère che es ist clear !